Olivier Allegret

Découvrez l'interview (décalée) d'un des intervenants emblématiques de Digital Campus Lyon, Olivier Allegret. 

Olivier Allegret

Peux-tu te présenter ?

Olivier Allegret, Zolive pour les intimes ! J'ai un âge que je ne fais pas, marié, un enfant. Je suis bénévole dans le rugby, au LOU et dans un club de l'ouest lyonnais. J'ai aussi eu des fonctions au sein de la FFR (Fédération Française de Rugby). Je fais de l'aïkido et du basket.

Quel est ton parcours ?

Je suis diplômé d'une école de commerce et j'ai ensuite suivi une maîtrise en sciences de l'éducation à l'université de Provence. J'ai passé presque 10 ans en tant qu'officier spécialiste de la formation dans l'armée de terre où j'ai occupé les postes de chef de projet de formation, adjoint DSI et chef d'une cellule audiovisuelle.
J'ai travaillé ensuite un an dans le GRETA avant de me spécialiser dans le numérique. Après quatre ans passés au Danemark, j'ai été recruté par la société H2, spécialisée dans l'équipement rugby, en tant que chargé de la communication digitale et des rapports à l'international.
Depuis 2011, je fais partie d'une holding, Colnem Corporation qui développe divers projets.
En parallèle, j'ai repris le chemin de la formation en intervenant depuis 2013 à l'IESA, puis DC. Enfin, je gère un site, rugbyfederal.com qui est assez connu dans le milieu du rugby et je raconte des bêtises à longueur de journée.

Quel est ton rôle à DC ?

J'interviens comme formateur en HTML/CSS, PHP/MYSQL et Wordpress sur les formations professionnelles, le Bachelor Web, la Prépa Mastère Digitale et les Mastères.

Comment se passent tes interventions ?

C'est particulier, car le code est très difficile à enseigner. Ce n'est pas comme un logiciel où au fur et mesure de l'utilisation, nous voyons en direct ce que nous faisons. Non, là, il faut réfléchir en amont à ce que nous voulons faire, écrire des lignes de code, beaucoup de lignes pour enfin espérer voir quelque chose. J'essaye donc de désacraliser le métier, toujours avec une bonne dose d'humour afin de pouvoir capter l'attention en permanence. Je crois que les étudiant(e)s sont souvent (agréablement) surpris par mes méthodes. Et tant mieux, parce que le but est de les emmener vers le meilleur.
Dernièrement un étudiant m'a dit que j'étais très fluide. Franchement, je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ça m'a fait extrêmement plaisir.

Qu'est-ce qui te plait dans l'école ?

Je vous dirais bien Sophie, qui est prof d'UX/UI et Webdesign avec qui j'adore travailler car nous sommes complémentaires dans la formation et c'est une intervenante exceptionnelle. Mis à part ce petit clin d'oeil, sans hésiter les étudiant(e)s. On a la formation initiale avec des jeunes bacheliers, qui sont encore dans une mentalité scolaire et dont il faut déverrouiller l'état d'esprit pour en faire des professionnel(les). Il y a les prépas, venant d'horizons différents, parfois trop sûrs d'eux, parfois pas assez. Et il y a la formation pro qui est une sacrée richesse d'expériences en tous genres et surtout qui contient une charge émotionnelle extraordinaire qu'il faut savoir accepter et gérer. C'est une école où il fait bon enseigner dans un cadre vraiment très sympa.

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